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O Omnipotent Divine Majesty, how we Mortals are constrained to confess what great Wisdom and what ineffable mysteries reside in the Law which Thou hast made! Through all these points and these letters the most sublime secrets, and terrestrial arcane mysteries, as well as the multiple revelations of this unique point, now placed in the Light and examined by me, can be faithfully demonstrated and explained. This point is not superfluous within the Divine Trinity, yet when considered, on the other hand, within the Kingdom of the four Elements it is black, therefore corruptible and watery. O thrice and four times happy, the man who attains this (almost copulative) point in the Ternary, and rejects and removes that sombre and superfluous part of the Quaternary, the source of vague shadows. Thus after some effort we obtain the white vestments brilliant as the snow.

– Monas Hieroglyphica

Man everywhere is still living in prehistory, indeed all and everything still stands before the creation of the world, of a right world. True genesis is not at the beginning but at the end, and it starts to begin only when society and existence become radical, i.e., grasp their roots. But the root of history is the working, creating human being who reshapes and overhauls the given facts. Once he has grasped himself and established what is his, without expropriation and alienation, in real democracy, there arises something which shines into the childhood of all and in which no one has yet been: homeland.

Ernst Bloch, The Principle of Hope

Dans un Monastère (je ne cite ni son nom, ni celui de la ville où il est situé, pour ne pas rafraîchir la mémoire d’un vieux scandale), il y avait une Nonne, laquelle, à propos de riens, comme c’est l’habitude des femmes, et surtout des Religieuses, s’était brouillée avec une autre Nonne qui occupait la cellule contiguë à la sienne. Celle-ci, fine mouche, s’étant mise à épier tous les pas et démarches de son ennemie, remarqua plusieurs jours de suite, pendant l’été, qu’au lieu de se promener avec les autres dans le jardin au sortir de table, elle s’éloignait pour se retirer dans sa chambre, dont elle fermait la porte à double tour. Vivement intriguée, notre observatrice voulut savoir ce qu’elle pouvait bien faire tout ce temps-là, et dans ce but, elle s’enferma de son côté dans sa cellule. Bientôt, elle entendit comme deux personnes qui parlaient ensemble à voix basse (c’était facile, car les deux cellules n’étaient séparées que par une simple cloison très-mince); puis certain bruit de frottement, des craquements de lit, des gémissements, des soupirs, quasi duorum concumbentium; c’en était assez pour surexciter sa curiosité: elle redoubla d’attention, afin de savoir qui était dans la cellule. Mais, comme par trois fois elle n’en vit sortir que la Nonne son ennemie, elle soupçonna qu’un homme s’y était secrètement introduit, et qu’elle l’y tenait caché. Alors elle rapporta la chose à l’Abbesse qui, après avoir pris conseil de personnes discrètes, voulut entendre les bruits et observer les indices qu’on lui dénonçait, de peur d’agir précipitamment et sans réflexion. En conséquence, l’Abbesse et ses affidées se postèrent dans la chambre de l’observatrice, d’où elles entendirent parfaitement les voix et autres bruits signalés. On fit une enquête pour s’assurer qu’aucune des Religieuses ne pouvait être enfermée avec l’autre dans cette cellule, et le résultat se trouvant négatif, l’Abbesse et sa suite se présentèrent à la porte de la cellule fermée, où elles frappèrent à plusieurs reprises, mais en vain: la Nonne ne voulait ni répondre, ni ouvrir. L’Abbesse dut la menacer de faire enfoncer la porte, et ordonna même à une sœur converse de l’attaquer avec un levier. Sur cette menace, la Nonne ouvrit sa porte: perquisition faite, on ne trouva rien. On l’interrogea: avec qui parlait-elle? pourquoi ces craquements de lit, ces soupirs, etc.? elle nia tout.

De la démonalité, et des animaux incubes et succubes